Comment et quand parler des drogues à mon enfant ?

 

Il n’y a pas d’âge à partir duquel il faudrait absolument parler des drogues, ni d’informations à transmettre absolument.

Par contre, il ne faut pas non plus considérer ce thème comme un tabou et imposer le silence sur toute question à son propos. C’est un thème difficile, qui soulève de nombreuses questions mais qui n’est pas vraiment différent d’autres thèmes eux aussi difficiles à aborder entre parents et enfants (les relations sexuelles, la violence, l’argent,...).


L’information donnée laisse souvent transparaître l’angoisse ou l’inquiétude de l’adulte, ses propres malaises par rapport à la drogue, alors que les jeunes ont besoin, par rapport à ce thème comme par rapport à tout autre, de sécurité, d’interlocuteurs et de repères clairs.

Le plus souvent, le message envoyé est construit pour faire peur (la drogue, c’est dangereux, n’y touche pas), on y parle davantage des substances illicites, insistant ainsi sur leurs caractères interdits (on ne peut pas se droguer) et sur son aspect nuisible pour la santé (la drogue, ce n’est pas bon et si les drogues sont interdites c'est parcequ'elles sont dangereuses).
On pense habituellement que la peur est dissuasive. Mais centrer l’attention sur l’interdit pousse certains (surtout à l’adolescence) à vouloir le transgresser. Se centrer sur le caractère nuisible du produit occulte les contradictions internes à toute consommation : s’y mêlent en effet plaisir et bénéfices secondaires importants à l’adolescence (se faire valoir auprès des copains, postposer un effort à fournir, se procurer du plaisir plus facilement, etc. ). Si on n’aborde pas ces questions-là, notre discours restera boiteux et n’atteindra pas le but poursuivi.

Bien sûr, chaque situation est différente et c’est à chacun d’agir, en " âme et conscience ".

Néanmoins, voici quelques pistes.

Il est plus aisé de parler de ce sujet suite à une demande ou à une interpellation de l’enfant vis-à-vis de l’adulte. En ce cas, vous pouvez vous appuyer sur une brochure, ou un livre, non pas pour transmettre une information de façon scolaire, mais pour ouvrir le débat avec votre enfant, en restant très vigilant à l’accueil qu’il vous faut offrir à des questions ou des préoccupations auxquelles vous n’auriez pas pensé vous-mêmes.

Si il n’y a pas de demande explicite de la part de l'ado, les informations et le dialogue peuvent néanmoins souvent s’intégrer dans le fil d’une autre conversation. La meilleure prévention consiste à adopter une attitude générale grâce à laquelle vous participez au développement de certaines opinions, de certains comportements dans les relations ou aptitudes personnelles (jugement critique de ce qu’il entend, affirmation et confiance en lui, capacité à défendre un point de vue, même impopulaire ...).

Vous faites de la prévention chaque fois que vous donnez des moyens de développer une personnalité équilibrée, capable de s’intégrer dans la collectivité et de développer des choix responsables, et éventuellement de les défendre. Vous permettez ainsi un dialogue constructif sur ce qui construit le monde de votre enfant :

- la santé (l’alimentation, le sommeil, les médicaments, le sport, ...),
-le plaisir (la capacité d’attendre, les activités plaisantes mais risquées, le rôle de la publicité, des modes, ...),
- la loi et les limites.

Comme vous le constatez, il ne faut pas tout savoir sur les drogues avant d’engager le dialogue. En effet, ce qu’attendent les enfants et les adolescents n’est certainement pas un cours sur les effets des drogues (ils les connaissent vraisemblablement mieux que vous); ils sont plutôt en attente de discussions qui les aident à se structurer et à construire leurs propres valeurs.

(Source Infor-drogues)

Tout savoir sur le cannabis.

N'hésitez pas à regarder cette vidéo avec vos enfants. Cela vous permettra de parler de la consommation du cannabis autrement.

Mon fils/ma fille adolescent(e) se drogue. Pourquoi ?

 

On représente généralement l'adolescence comme l'âge où tout est encore possible, où rien n'est encore fixé. C'est celui où la personne se cherche, ne se sent pas à sa place, questionne le discours des aînés, voire s'y oppose violemment (désarroi, angoisse et doutes ne sont pas le propre des adultes).C'est d'ailleurs souvent et paradoxalement dans l'excès que l'adolescent(e) cherche ce qui lui permettra d'organiser ce qui lui arrive; de comprendre d'où il (elle) vient; d'accepter ce qu'il (elle) veut etc.
Ce moment se traduira selon chacun par diverses expériences. Ainsi, certains chercheront à prendre distance avec leur famille, ce sont ces "copains" que les parents ne connaissent pas.
Dans ces groupes, la consommation d'un produit peut constituer un signe d'appartenance au groupe. D'autres traduiront ce moment de l'adolescence par l'envie de changer de look, de ne "rien faire", etc. Ceci indique que très souvent, et contrairement aux apparences, "la drogue" n'est pas centrale pour l'adolescent (e) qui en consomme et que ce qui est véritablement important, ce qui fait question est à situer ailleurs. Répondre au "pourquoi" consistera à aller y voir de ce côté-là.
Bien sûr une réponse aussi courte ne peut pas répondre à vos attentes par rapport à une question aussi complexe. C'est donc dans une relation de dialogue que l'ensemble des éléments particuliers à ce qui vous arrive et à ce que vous éprouvez pourra être pris en compte.

 

(Source infor-drogues)

A quel âge mon enfant peut-il utiliser internet ?

Cette vidéo présente des astuces pour permettre à nos enfants de grandir sereinement avec les écrans.
Si ce sujet vous intéresse, vous pouvez consulter http://www.sergetisseron.com/3-6-9-12.

Mon enfant passe de plus en plus de temps devant l'ordinateur. Que faire ?

Le nombre d’heures  passé devant l'ordinateur doit être pris comme un signal d'alarme. Il est temps de vous poser des questions sur la relation de votre enfant avec ses écrans. 

 

Tant qu’il/elle ne dénigre pas ses autres activités, pas d’inquiétude à avoir au niveau de la passion passagère de votre enfant pour un jeu ou une application, ça devrait être transitoire. L’alternance avec d’autres hobbies ou centres d’intérêt est cruciale.

Afin de bien gérer le temps passé en ligne, établissez avec votre enfant des règles très claires qui fixent le timing de l’utilisation d’Internet. Pour augmenter leur chance d’être respectées, donnez-leur du sens :  

  • Quels sont les jeux autorisés et pourquoi ? Essayez de jouer vous-même pour justifier votre choix. Cela vous permettra de savoir à quoi jouent vos enfants.
  • Combien de temps de jeu ? Un peu tous les jours ou deux longues séances par semaine ?
  • Quand ? Avant ou après les devoirs ? Avant ou après avoir mangé ?

Il existe de nombreux outils qui peuvent aider les parents à y voir plus clairs.

N'hésitez pas à me contacter pour avoir les références.

Quels sont les risques de l'intoxication à l'alcool et aux drogues chez les jeunes ?

Prévention à l'utilisation d'internet : dessin animé : Les aventures de Kara, Winston et de l'équipe SMART

SMART est un dessin animé crée par « Childnet International » et parle des aventures d’une bande de jeunes amis qui vient à la rescousse de la capitaine Kara et de son matelot Winston. L’histoire explique en cinq chapitres des situations que l’on peut rencontrer en surfant sur la Toile :

Chapitre 1 : Accepter – Sois prudent lorsque tu acceptes des pièces jointes ou des informations de personnes que tu ne connais pas.
(source www.besecure.lu)